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Bernard COAT
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Bernard COAT

Sur les docks de Bernard COAT

 Après être resté en apnée pendant mon adolescence, dans les Univers d’Edgar Alan Poe ou de Stephen King et, bien plus tard, dans les textes de Thomas Harris, j’ai découvert un beau jour la littérature noire de Maurice G.Dantec. J’ai pensé à cet instant-là, que plus rien n’y aucun autre auteur ne pourrait me procurer un tel vertige de lecture. Et puis, il y a les auteurs comme Bernard Coat que l’on rencontre un jour, que l’on découvre, que l’on lit.

La plume de Bernard Coat est de celles qui me parlent, que je ressens, que j’affectionne car elles impriment en moi, au fil de leurs lectures, des images, des travellings, des plans-séquences. Cela, peut-être, est-il dû au fait que l’auteur soit avant tout un scénariste de talent, avec pour références de nombreuses collaborations pour de prestigieuses institutions, le cinéma ou bien encore des émissions de variétés télévisées. Son écriture reste aérienne, transparente, parfois très sombre. On retrouve aussi dans les dialogues de ses récits de vraies perles métaphoriques, on y sent aussi bien la patte d’Audiard que celle de Balzac.

La narration de Bernard Coat est atypique, parfois hypnotique. Tantôt simple, tantôt utile, parfois « rentre-dedans ». La richesse du vocabulaire de Bernard Coat vaut son pesant d’or et donne ses lettres de noblesse à son roman intitulé « Sur les docks » ; un illustre roman noir, social, intriguant. Cet ouvrage semble être un étrange hybride cinémato-littéraire, issu de l’accouplement de « Fight club » de David Fincher, et de « Usual suspect » de Bryan Singer.

 

 

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